Bourses du Crous et aide à la mobilité
La bourse sur critères sociaux versée par le Crous constitue souvent la première source de financement pour un étudiant français. Pour partir en stage ou suivre une formation à l’étranger, l’aide à la mobilité internationale (AMI) vient compléter cette bourse. Cette aide, attribuée chaque année selon un contingent, atteint 400 € par mois pour un séjour d’au moins deux mois et jusqu’à neuf mois consécutifs.
Un étudiant boursier doit présenter son projet de stage ou de formation à son établissement. La sélection se fait sur dossier, en tenant compte de la cohérence du projet et de la qualité du partenariat universitaire ou professionnel à l’étranger. As-tu déjà vu le sourire d’un jeune découvrant, pour la première fois, la boîte aux lettres de sa résidence universitaire à l’étranger ? C’est un mélange de fierté et d’impatience.
Pour en savoir plus sur votre situation et les démarches, consultez la fiche « Etudiant en mobilité à l’étranger ». On y trouve toutes les étapes, de la constitution du dossier au versement des mensualités.
Un point à noter : l’AMI ne se cumule qu’avec la bourse sur critères sociaux. Si votre projet se prolonge au-delà de neuf mois, des aides régionales ou des prêts étudiants peuvent prendre le relais. L’idée est de maintenir un équilibre financier sans peser sur le budget familial.
En cas de modification de votre projet (durée plus courte, changement de stage), avertissez rapidement le service des relations internationales. Les ajustements sont possibles, mais requièrent un nouvel examen du dossier.
À retenir : cette aide se destine avant tout aux étudiants déjà boursiers. Elle garantit un soutien financier spécifique pour réduire le risque que des contraintes pécuniaires brident votre ambition internationale.
Ce mécanisme, simple à première vue, peut transformer un projet lointain en une réalité abordable. La prochaine étape vous ouvrira les portes de l’Europe et au-delà.
Bourses Erasmus+ pour stages et mobilité étudiante
Le programme Erasmus+ demeure la référence pour une mobilité étudiante en Europe. Sans condition de ressources, cette bourse garantit un complément mensuel entre 450 € et 750 € selon le coût de la vie dans le pays d’accueil. En 2025, la revalorisation a tenu compte de l’inflation. Les pays « groupe 1 » offrent jusqu’à 750 €, tandis que les pays moins chers proposent 450 € à 600 €.
Ce soutien se combine librement avec l’AMI et la bourse Crous. Il comprend parfois un supplément inclusion de 250 €/mois pour étudiants en situation de handicap, en précarité ou titulaires d’autres aides sociales. Une aide au transport « écoresponsable » (train, autocar) de 50 € à 500 € peut aussi être débloquée selon la distance parcourue.
Plusieurs universités détaillent ces dispositifs dans leur guide de la mobilité. Pour illustrer, l’Université de Lille propose un PDF complet des bourses ULille stage 2025-26 accessible via ce lien : offre de bourses ULille.
Le programme Erasmus+ ne se limite pas aux études : il couvre les stages professionnels intégrés au cursus. Il suffit que le stage soit conventionné par l’établissement d’origine. Le temps minimum requis est de deux mois, et la durée maximale de douze mois par cycle d’études.

En pratique, un étudiant inscrit en master peut cumuler la bourse Erasmus+ et la bourse Crous pour atteindre un budget mensuel total de plus de 1 000 €. Ce montant ne couvre pas tout, mais il atténue sensiblement la différence de coût de la vie entre la France et le pays d’accueil.
L’astuce : contactez le service des relations internationales ou consultez la page « bourse Erasmus » pour obtenir la charte Erasmus+ et adapter votre budget en fonction de la destination choisie.
Ce soutien européen, couplé à l’AMI, fait d’Erasmus+ la solution la plus simple pour financer un stage en Europe aujourd’hui.
Aides régionales et financements alternatifs
Au-delà des bourses nationales, de nombreuses régions françaises proposent des aides financières pour la mobilité internationale. Elles fixent librement leurs critères : zone géographique, durée du séjour, situation sociale. Certaines régions ciblent les stages, d’autres les séjours d’études.
Parmi les exemples, on peut citer la Nouvelle-Aquitaine qui soutient les projets de six à neuf mois, ou la Région Sud qui privilégie les étudiants en situation de handicap. L’Île-de-France, de son côté, propose un complément pour stages longue durée.
Les démarches varient selon la région. On commence généralement par une inscription sur le portail régional puis par le dépôt d’un dossier de projet. Un jury local examine ensuite la faisabilité et l’intérêt de chaque candidature.
Des bourses thématiques existent également chez certains bailleurs sociaux ou fondations privées. Par exemple, Stud&Globe liste plusieurs opportunités sur son blog bourses Erasmus et aides. Ces financements visent souvent des zones géographiques peu couvertes par les programmes publics.
Il ne faut pas négliger non plus les bourses à l’excellence pour étudiants internationaux, souvent proposées par des universités ou des ambassades. Ces bourses s’adressent généralement à des profils académiques très solides et peuvent couvrir la totalité des frais de scolarité.
Enfin, pour un stage à l’étranger, la plateforme Eduforge recense plusieurs aides nationales et privées. Elle guide l’étudiant dans le choix du dispositif le plus adapté à son projet.
En combinant fonds régionaux, bourses privées et programmes européens, il est possible d’atteindre un budget couvrant jusqu’à 80 % du coût global d’un séjour à l’étranger.
Le crédit E C T S et reconnaissance des diplômes
Le système E C T S (European credit transfer system) joue un rôle clé dans la mobilité étudiante. Chaque année universitaire équivaut à 60 crédits. Ainsi, une licence de 180 crédits, un master de 120 crédits et un doctorat de 180 crédits sont facilement comparables entre pays.
Ces crédits se basent sur la charge de travail effective de l’étudiant, combinant heures de cours, travaux dirigés et autonomie. Grâce à ce système, un semestre à l’étranger vaut 30 crédits validés, ce qui facilite la reconnaissance académique au retour en France.
Un étudiant en échange peut acquérir des crédits dans l’établissement d’accueil et, sous réserve d’acceptation par l’équipe pédagogique, les transférer dans son parcours d’origine. Cette souplesse encourage l’adaptation d’un programme sur mesure, sans verrou rigide.
Au-delà de la simple mesure de temps, l’E C T S assure une transparence des contenus pédagogiques. Les objectifs d’apprentissage (connaissances, compétences, aptitudes) sont clairement énoncés dans la fiche de chaque module.
Pour comprendre le fonctionnement du transfert de crédits, consultez le guide « processus de transfert international ». Il détaille les étapes, du choix des enseignements à la validation finale.
Intégrer ce système, c’est garantir une reconnaissance rapide des acquis, réduire les pertes de temps et limiter les démarches administratives au retour.
Au final, l’E C T S ne se contente pas de mesurer : il rend possible une véritable personnalisation du parcours, ouverte sur le monde.
Conditions légales et droits des étudiants internationaux
Pour un étudiant hors Union européenne, la mobilité implique aussi des démarches administratives. Le titre de séjour reste l’élément central. Selon la durée et la nature du séjour (stage ou études), on choisira un visa « étudiant » ou un titre de séjour pluriannuel mention « étudiant ».
Service-public propose une fiche détaillée sur les conditions d’accueil des étudiants étrangers : « Aide à la mobilité internationale ». On y trouve les listes de pièces, les délais et les contacts utiles.
Un étudiant peut également solliciter des aides au logement sur présentation du titre de séjour en cours de validité. Pour explorer ces dispositifs, reportez-vous au guide « aides financières pour étudiants étrangers » qui détaille les allocations logement et les subventions locales.

Le respect des obligations académiques est crucial. En cas de rupture du contrat d’études ou de fuite du stage, le titre de séjour peut être remis en cause. Il est donc conseillé de maintenir un rythme de travail régulier et de signaler tout changement de situation à la préfecture.
Enfin, l’accès aux services universitaires (bibliothèques, santé, culture) est garanti dès l’inscription. Le portail « accès aux services universitaires » explique les visites médicales, les démarches de sécurité sociale et l’ouverture d’un compte bancaire.
Connaître ces droits et obligations, c’est assurer que la mobilité ne se transforme pas en source de stress administratif, mais reste une aventure épanouissante et protégée.
Comment cumuler la bourse Erasmus+ et l’aide à la mobilité internationale ?
Oui : Erasmus+ s’ajoute librement à l’AMI du Crous. L’étudiant peut ainsi recevoir simultanément la bourse Crous, l’AMI de 400 €/mois et la bourse Erasmus+ selon son pays d’accueil.
Qui peut bénéficier de l’aide à la mobilité internationale du Crous ?
Cette aide est réservée aux étudiants déjà boursiers sur critères sociaux. Elle est attribuée sur dossier par l’établissement d’origine pour un séjour de 2 à 9 mois.
Quel budget prévoir pour un stage Erasmus+ en Allemagne ?
En Allemagne, classée groupe 1, la bourse Erasmus+ atteint jusqu’à 750 €/mois. En ajoutant l’AMI et la bourse Crous, un étudiant peut disposer de plus de 1 200 € mensuels.
Comment faire reconnaître les crédits obtenus à l’étranger ?
Les crédits E C T S sont transférables sous réserve de validation par l’équipe pédagogique. Il faut déposer les relevés de note et demander la réinscription des crédits via le service scolarité.
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