Dans le tumulte des discours politiques autour des migrations, l’eurodéputée Fabienne Keller distingue une tendance inquiétante : l’utilisation croissante de la peur comme levier électoral par certaines formations politiques. Fabienne Keller observe, avec une lucidité mordante, que la droite et l’extrême droite européennes brandissent la psychose migratoire à des fins de manipulation, érigeant d’intangibles barrières plutôt que de contribuer à une solution commune et constructive au niveau européen. Au sein d’un climat saturé de déclarations controversées, elle prône un changement de cap vers le Pacte Asile et Migration, où chaque État membre de l’Union européenne prendrait une part active, témoignant ainsi qu’une unité dans la diversité est non seulement possible, mais nécessaire.
L’eurodéputée Fabienne Keller met en lumière une problématique centrale dans le débat sur les migrations : l’instrumentalisation de la peur. Elle critique vivement l’utilisation de ce sujet par des partis, particulièrement ceux de droite et d’extrême droite, qui exploitent les préoccupations autour de l’immigration pour attiser l’anxiété publique. Keller argumente que cette tactique détourne l’attention des véritables enjeux et solutions, notamment ceux concernant la réforme de la politique européenne d’asile et des migrations, qui nécessitent une approche collaborative entre les États membres de l’Union européenne. Selon elle, il est crucial de sensibiliser le public à ces questions pour éviter des amalgames dangereux.
migrations : l’eurodéputée Fabienne Keller critique l’instrumentalisation de la peur dans le débat politique
Sur la scène politique européenne, le sujet des migrations est devenu un enjeu central. Fabienne Keller, eurodéputée ainsi que fervente défenseure d’une politique migratoire humaniste, a récemment exprimé son indignation face à l’utilisation croissante de la peur comme outil politique. Selon elle, des partis comme ceux de la droite et de l’extrême droite tentent de manipuler l’opinion publique à l’aide d’amalgames et de préjugés. Cette manipulation de la peur sert à amplifier les craintes et à manipuler les électeurs en perpétuant des stéréotypes négatifs sur les migrants. Keller prône un débat plus éclairé et fondé sur des faits, arguant que la réponse aux défis migratoires réside dans la coopération européenne et non dans la construction de nouveaux murs.
Fabienne Keller soutient que la discussion autour des migrations ne doit pas être guidée par des politiques de rejet et de fermeture, mais bien par une stratégie collective fondée sur la solidarité. Elle propose une vision claire de la répartition équitable des responsabilités entre les pays européens pour l’accueil des migrants et la mise en place d’un système d’asile efficace et humain. Pour elle, la solution ne réside pas dans des mesures nationales éparpillées, mais bien dans le Pacte Asile et Migration, qui permettrait une approche partagée et concertée des enjeux migratoires. Cette approche serait bénéfique à la fois pour les pays accueillants et pour les migrants eux-mêmes.
les enjeux liés à l’influence du discours politique sur les migrations
L’extrême droite européenne a récemment intensifié son discours sur les migrations, adoptant une posture de plus en plus axée sur la protection et le contrôle des frontières. Cela conduit à une polarisation du débat qui fragilise le pacte social pourtant nécessaire à l’accueil et l’intégration des migrants. Fabienne Keller souligne l’urgence de contrer cette montée en flèche des discours qui exploitent délibérément la peur des citoyens. Elle appelle à une prise de conscience collective pour éviter que les décisions importantes se fondent sur des perceptions erronées et non sur des vérités objectives. Il s’agit de mettre en avant les bénéfices d’une politique migratoire bien pensée qui favorise l’unité plutôt que la division.
propositions pour une politique migratoire éclairée
Sensibiliser le public aux véritables dynamiques des migrations est impératif. Fabienne Keller insiste sur la nécessité de développer des services d’asile qui respectent la dignité humaine et prennent en compte les réalités des pays de départ. En contrecarrant les fausses informations et en promouvant des politiques basées sur les faits, l’objectif est d’aider les citoyens à comprendre les bénéfices potentiels de l’immigration maîtrisée, tant au niveau économique que social. Elle plaide également pour que les institutions européennes prennent la tête de ce mouvement en instaurant des mesures qui évitent l’instrumentalisation de la peur et qui renforcent la solidarité européenne. C’est en agissant ensemble que l’Europe peut apporter une réponse juste et humanitaire à la question migratoire.
